Agriculture climato-intelligente : un défi pour le monde



Les catastrophes naturelles pouvant frapper n’importe où et n’importe quand, mieux vaut consacrer du temps à anticiper de telles crises que de devoir improviser une réponse dans l’urgence. J’en ai pris conscience après le passage dévastateur de l’ouragan Mitch sur le Honduras, lorsque ma grand-mère a dû être évacuée parce que les eaux de la rivière avaient atteint le deuxième étage de sa maison.
Le changement climatique intensifie les phénomènes météorologiques extrêmes partout sur la planète, ce qui explique que de nombreux pays sollicitent l’aide du Groupe de la Banque mondiale pour accroître leur résilience matérielle et financière face à ces catastrophes.
De plus en plus, l’institution travaille avec les gouvernements en amont, pour élaborer des stratégies solides de planification financière et de gestion du risque.
Les instruments de marché (comme les assurances) peuvent jouer un rôle d’amortisseur lors d’une catastrophe naturelle, aidant les pays à éviter le pire des conséquences financières.

En Côte d’Ivoire, la chaîne de valeur du cacao est bien structurée. Cependant, les petits producteurs agricoles n’ont pas accès aux services des banques, établissements de microfinance et autres institutions financières formelles. Le défi est donc d’offrir à ces clients des services financiers qui soient à la fois abordables et adaptés à leurs besoins.

Des milliers de spectateurs se sont levés pour montrer leur soutien tandis que des millions de téléspectateurs à travers le monde ont suivi en direct les images de la première délégation olympique de réfugiés alors que ses membres foulaient le stade Maracanã lors de la cérémonie d’ouverture des J.O. de Rio.
Les six hommes et les quatre femmes qui la composent (cinq coureurs sud-soudanais, deux judokas congolais [RDC], deux nageurs syriens et un marathonien éthiopien) ont été sélectionnés parmi un groupe de 43 candidats possibles.
L'annonce de leur participation restera incontestablement l’un des moments les plus forts des Jeux olympiques de 2016. En portant le drapeau olympique, les 10 athlètes ont adressé ensemble un message d’espoir aux millions de jeunes gens contraints à l’exil.
Nous aurions tort de ne pas nous réjouir de cette initiative historique et sans précédent dans le monde du sport, et il faut saluer les nombreux acteurs qui l'ont rendue possible. Mais dans un monde idéal, une telle équipe n’aurait pas lieu d’exister. Les moments de joie, rares et précieux, générés par l'initiative ne sauraient masquer la réalité des souffrances vécues chaque jour dans les camps de réfugiés du monde entier. L’existence même de cette délégation nous rappelle que la communauté internationale a échoué à aider plus de 65 millions de personnes déplacées à retrouver leur domicile, ou ne serait-ce qu'à leur trouver un nouveau lieu de résidence permanent. Ces athlètes représentent une communauté en exil qui fuit les conflits, les guerres civiles, les agressions, les famines, la pauvreté et les maladies — dans certaines situations, l’enlisement est tel que presque tout espoir s'est envolé pour ces populations acculées.
Un tiers des 1,8 milliard de jeunes dans le monde n’a actuellement pas d’emploi et ne suit ni études ni formation. Sur le milliard de jeunes supplémentaires qui vont arriver sur le marché du travail au cours des dix prochaines années, seuls 40 % devraient pouvoir trouver un emploi qui existe aujourd’hui. L’économie mondiale devra créer 600 millions d’emplois au cours des dix prochaines années rien que pour garder le rythme prévu des taux d’emploi des jeunes.
Le dioxyde de carbone (CO2) représente plus de 80 % des émissions totales de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale, mais seulement 12 % des émissions sont actuellement couvertes par la tarification du carbone. Le Groupe de haut niveau sur le prix du carbone (HLPCP) a appelé la communauté internationale à augmenter ce pourcentage afin d'atteindre 25 % d'ici 2020 et 50 % d'ici une décennie. En savoir plus

Parce qu'ils permettent de conserver les aliments et d’en limiter le gaspillage, mais aussi d’accroître la productivité au travail, d’apprendre dans de meilleures conditions, d’améliorer les soins de santé ou encore de soutenir les ambitions numériques des pays (vous êtes bien placés pour savoir que les ordinateurs chauffent vite…), dans le monde entier.