"Les Algériens parlent de la situation économique du pays et des risques liés à la dépendance aux hydrocarbures depuis suffisamment longtemps pour se passer de "l'expertise" de Sarkozy ou du Figaro. Les débats Algériens, même s'ils se déroulent sur fond de confusion politique, sont suffisamment éclairants pour qu'on n'en ait pas besoin. Le seul intérêt des déclarations de Sarkozy est de confirmer qu'il n'est pas "l'ami" des Algériens, mais cela qui ne le savait pas en Algérie ? M.Sellal, M.Saadani ?..."
Bon dos, elle a cette pauvre république qui sert à entretenir une légion de parasites qui, de leur vie, n'ont jamais travaillé et entendent bien continuer ainsi. Tranquillement, à vitesse de plus en plus conséquente, le train se dirige donc vers le mur. Dans un an, au printemps 2017, une élection présidentielle déclenchera de nouvelles passions. Tout le monde ou presque assure que la représentante du Front national sera au deuxième tour.
"La justice allemande a renoncé vendredi en plein procès à poursuivre pour ''agression sexuelle'' un Algérien de 26 ans soupçonné jusqu'alors d'avoir été l'un des agresseurs ayant sévi la nuit du Nouvel An à Cologne.
Le retrait d'un billet de banque n'est jamais une opération neutre. C'est le cas de la décision prise le mercredi 4 mai par la Banque centrale européenne (BCE) d'organiser la lente "disparition" du billet de 500 euros, le fameux "Ben Laden" comme on le surnomme en Espagne puisqu'on en parle beaucoup mais qu'on ne le voit (presque) jamais.
Je ne l'ai jamais rencontré, mais je le sentais si proche que j'en suis étonné. Ses mésaventures avec Charlie Hebdo ont confirmé cet incroyable instinct qui l'a toujours mis du côté du faible
De manière régulière, la France est secouée par une polémique dont seul ce pays semble posséder le secret. Souvent, tout part d'un événement particulier qui enflamme en quelques jours l'Hexagone. A moins d'éteindre la télévision, de ne plus lire la presse écrite et d'éviter Internet, il n'est plus possible d'y échapper.
L'architecte de ce grand chambardement est Mohamed Ben Salman, jeune prince de trente ans, fils du roi Salman et à la fois ministre de la défense et président du Conseil économique du royaume. Autrement dit, c'est l'homme en charge de deux dossiers fondamentaux pour l'avenir de la monarchie wahhabite. D'un côté, les guerres, dont celle menée notamment au Yémen, et de l'autre, l'obligation de réformer une économie sclérosée, improductive et dépendante à plus de 90% - en terme de recettes extérieures - des hydrocarbures. Si échec il y a, ce sera celui de "MBS" et donc, par ricochet, celui de son père
Ce billet a été inspiré par des propos qui m'ont trotté dans la tête ces derniers jours et que je veux rapporter avant d'en arriver à mon point.
La liberté, la dignité, le droit aux droits, tout cela continuera à être revendiqué tout comme les espérances du printemps des peuples européens de 1848 ont continué à être portées malgré les échecs et les revers. Si l'on considère que le monde arabe est toujours dans une période de transition, alors cela change le jugement et cela incite à regarder vers l'avenir. Et c'est là que la Tunisie peut être une source d'inspiration. Ce pays nous a montré que, dans la période qui suit l'effondrement d'un régime, il est absolument indispensable de bâtir des consensus politiques
L'OPEP se décrit volontiers comme une entité cohérente, solidaire et capable de bâtir des accords en interne au nom du pragmatisme et de l'intérêt de tous ses membres. C'est cela qui vient d'être sérieusement écorné. Si l'OPEP devient, comme ce fut le cas de manière brève au milieu des années 1980, un terrain d'affrontement entre Arabie Saoudite et Iran, ses intentions risquent de ne pas être prises au sérieux. Et, du coup, certains membres, dont l'Algérie, peuvent se demander s'ils ont intérêt à rester en son sein.
Dans ses mémoires, le célèbre historien israélien Ilan Pappé remarque: "Chaque action [israélienne], qu'il s'agisse de nettoyage ethnique, d'occupation, de massacre ou de destruction, est toujours dépeinte comme moralement juste ...
Cabotages? CDI? Méthode Coué? Le Président de la République française n'a pas nié que le chef de train qu'il est a décroché les wagons de la stratégie promise lors de son élection, au vu de la problématique économique trouvée dans la boite de Pandore qu'il a ouverte.
Le PCC s'est donné historiquement les moyens de sa clairvoyance politique. Il compte 87 millions de membres. La population égyptienne entière dans un seul parti politique. Parmi eux la crème de l'intelligentsia chinoise. Devenir membre du PCC est aussi compétitif que d'accéder à une université prestigieuse. À voir le dirigeant du FLN et le reste du clan au pouvoir, il est évident que les critères d'accès aux hautes sphères de l'Etat sont différents. La misère morale et intellectuelle est totale. Au point où la visite d'une Zaouia est devenue, dans l'environnement de l'ère Bouteflika, la pratique principale pour légitimer le pouvoir et ses actes
Il convient aussi de ne pas ignorer que le voile est instrumentalisé y compris à gauche ou, plus exactement, chez la pseudo-gauche, celle qui affirme qu'elle n'est ni raciste ni islamophobe parce que, justement, elle est "la" gauche (et qu'elle aime le couscous...). Ainsi Manuel Valls, ce Premier ministre qui a piteusement échoué dans sa mission principale de faire baisser le chômage (première préoccupation des Français). On ne s'étonnera donc pas de voir ce matamore agiter les questions identitaires dans l'optique de l'élection présidentielle de 2017.
Jusqu'à ce jour, la construction européenne en 50 ans, n'a pas apporté grand chose aux continentaux. Même pas une Europe de la défense, qui a été laissée aux Américains avec l'Otan.