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Né en à La Chaux-de-Fonds en Suisse le 6 octobre 1887, Charles Édouard Jeanneret baigne dans un milieu où l’art tient une place importante : sa mère est musicienne et son père graveur et émailleur de montres.
Le petit Charles suit les traces de son géniteur et intègre l'école d'art de sa ville à l’âge de quatorze ans pour étudier la gravure et l'horlogerie… Une formation qu'il délaissera bientôt à cause de ses problèmes de vue. Son intêret se dirige vers la peinture, à laquelle il s'adonne professionnellement, tout en cultivant une passion pour l'architecture ; a dix-huit ans, il construit sa première maison.
Mais la Suisse est trop petite pour les ambitions de Charles, qui parcourt l'Europe et se nourrit de voyages, qui forgeront son style et moduleront son regard. En 1910, il atterrit chez Auguste Perret, qui l'initie aux rudiments du béton dans l'architecture, puis passe par Berlin, où il travaille notamment comme dessinateur pour le designer Peter Behrens.
En 1917, celui qui est toujours peintre et n’a pas encore adopté le pseudonyme Le Corbusier, s’installe à Paris, où il rencontre Amédée Ozenfant. Ils donneront naissance au purisme, un courant artistique qui rejette l’abstraction complexe du cubisme et préconise un retour aux formes géométriques simples.
En 1922, il s’oriente vers l’architecture de façon plus engagée et construit la maison de son ami Amédée Ozenfant, celle de Raoul La Roche ainsi que celle de son cousin Pierre Jeanneret, avec qui il ouvrira l’agence du 35 rue de Sèvres, adresse iconique de l'architecte. S’ensuivent des projets de villas (dont la villa Savoye), d’ateliers, de lotissements mais aussi de mobilier, qui assoient sa popularité.
Dans le Paris d’après-guerre, son activité intellectuelle est en ébullition, il rédige des manifestes, écrit des articles pour des revues, mais ne survit que grâce à son activité de dessinateur pour l'entreprise de bâtiment des frères Perret.
Son esthétique évolue au fil des ans, Le Corbusier fait des infidélités au purisme, exploite la couleur, les matériaux bruts qui s’adaptent aux contraintes d’une société qui tente de se reconstruire après la Seconde Guerre mondiale.
C’est dans ce contexte que naît la Cité radieuse à Marseille, soit une mini-ville sur pilotis composée de 360 appartements.
La renommée de l'architecte dépasse l’Hexagone, traverse les océans et l’emmène jusqu’en Inde, où le gouvernement lui commande la construction de la ville Chandigarh. Devenue une figure centrale de la profession, il sillonne le monde et impose sa vision au Japon, au États-Unis ou encore en Colombie.
Infatigable, il n’aura cessé au cours de sa vie de théoriser sur l’urbanisme, l’art ou l’architecture, tout en gardant un pied actif dans la vie politique... Proche d’un parti fasciste, antisémite notoire, l’homme a pourtant réussi au fil des ans à faire oublier grâce à son talent ses penchants pour le moins condamnables.
Le Corbusier meurt à l'âge de 77 ans, le 27 août 1965 des suites d'un malaise cardiaque. Ses obsèques sont célébrées en grandes pompes, avec son ami André Malraux au premier rang. Avec lui s'éteint un pan entier de l'architecture et une certaine façon de voir la vi(ll)e.
Dans le Paris d’après-guerre, son activité intellectuelle est en ébullition, il rédige des manifestes, écrit des articles pour des revues, mais ne survit que grâce à son activité de dessinateur pour l'entreprise de bâtiment des frères Perret.
