| Langue : | grec ancien (jusqu'à 1453) |
| Sexe : | masculin |
| Naissance : | - 384 |
| Mort : | - 322 |
| Note : | Philosophe. - Élève de Platon, fondateur du Lycée. - Précepteur d'Alexandre le Grand |
| Domaines : | Philosophie |
| Autres formes du nom : | Aristoteles (0384-0322 av. J.-C.) (latin) 'Aristotélīs (0384-0322 av. J.-C.) Ἀριστοτέλης (0384-0322 av. J.-C.) Voir plus |
| ISNI : | ISNI 0000 0001 2374 8095 |
Bref traité sur les questions touchant la nature des principes et leur relation au monde physique, transmis avec le corpus aristotélicien et parfois considéré comme une introduction à la "Métaphysique" d'Aristote. - 18 ms grecs
Traduction arabe, par Isḥâq ibn Hunain : Bibl. nationale, Téhéran (Malik 5925, XIes.) ; Bodleian library, Oxford (Ouseley 95, ca 1630). - Traductions latines : par Bartholomée de Messine intitulée "Liber Aristotelis de principiis" (Bibl. Antoniana, Padoue, XVII 370, XIIIe s.) ; par Gregorius Tipernans (ms : Bibl. Laurentiana, Florence 79, 15, XVe s. et Bibl. vaticane, Urbinatus lat. 208, XVe s.) ; anonyme, attribuée souvent, à tort, au cardinal Bessarion (éd. 1515)
Ouvrage d'éthique en 2 livres
Ouvrage philosophique néoplatonicien, résumé et commentaire des "Éléments de théologie" de Proclus, composé au IXe-Xe s. à Bagdad (?) ou traduit d'un texte grec ou syriaque. - Diffusé en Occident dans une traduction latine du XIIe s.. - Version en latin, nombreux ms dont : Bibl. vat., Rome (Ottob. lat. 1415) ; Bodl. libr., Oxford (Selden sup. 24) ; Seminario maggiore, Aoste (3-B38)
Paraphrase d'une partie des Ennéades (Livres IV à VI) de Plotin, qui aurait été écrite en grec au VIe siècle, traduite en syriaque par le chrétien nestorien Ibn Nâ'ima al-Himsi, puis traduite en arabe dans l'entourage de Kindî au IXe siècle, et traduite en latin par Pietro Niccolò Castellani à la Renaissance
Traité de médecine
Traité de logique faisant partie du recueil connu sous le nom d'"Organon", sur les termes ou expressions qui ont une signification en dehors de leur éventuelle composition dans une phrase ou une proposition
L'une des 158 constitutions des États grecs rédigées par l'auteur comme illustration de son œuvre théorique "La politique". Découverte en 1890
Ouvrage de zoologie en 5 livres
Ouvrage de philosophie en 3 livres
Court traité philosophique qui fait partie des "Petits traités d'histoire naturelle"
Du sommeil et de la veille avec Aristote (0384-0322 av. J.-C.) comme auteur prétendu du texte
Traité de philosophie morale en 10 livres. Les livres V à VII sont identiques aux livres IV à VI de l'"Éthique à Eudème"
Éthique à Nicomaque avec Aristote (0384-0322 av. J.-C.) comme auteur prétendu du texte
Ouvrage en 10 livres proposant une classification des animaux
Histoire des animaux avec Aristote (0384-0322 av. J.-C.) comme auteur prétendu du texte
Apologie du christianisme en 22 livres commencée en 413 et terminée en 426
La cité de Dieu avec Aristote (0384-0322 av. J.-C.) comme auteur présumé du texte
Traité philosophique pseudo-aristotélicien, de datation incertaine, peut-être milieu du IIIe s. av. J.-C.
De audibilibus avec Aristote (0384-0322 av. J.-C.) comme auteur présumé du texte
Traité philosophique pseudo-aristotélicien, de datation incertaine, peut-être fin IVe-début IIIe s. av. J.-C.
De coloribus avec Aristote (0384-0322 av. J.-C.) comme auteur présumé du texte
Recueil de 178 anecdotes merveilleuses, de datation incertaine, antérieure au Ve s.
De mirabilibus auscultationibus avec Aristote (0384-0322 av. J.-C.) comme auteur présumé du texte
Description matérielle : sign. a-i8
Description : Note : Datation d'après l'état de la marque de Robert I Macé
Sources : CIBN A-633. - Pellechet 1445. - GW t. III col. 53 (16e s.). - Delisle, "Caen", 35. - Répertoire bibl., 8e livr., "Caen", p. 7, n° 1 (circa 1498-1499)
Édition : Rouen : Jean Le Bourgeois pour Robert I Macé à Caen , [circa 1498]
Libraire : Robert Macé (14..-1506?)
Imprimeur : Jean Le Bourgeois (14..-1499?)
Description : Note : Nom de l'auteur à la préface
Sources : Renouard, ICP, I, 1504, 68
Édition : Paris : Henri I Estienne , 2 décembre 1504
Auteur du texte : Jacques Lefèvre d'Étaples (1450?-1536)
Imprimeur-libraire : Henri Estienne (1460?-1520)
Traité de logique, en 2 tomes, consacré aux méthodes de raisonnement, faisant partie du recueil connu sous le nom d'"Organon"
Premiers analytiques avec Aristote (0384-0322 av. J.-C.) comme annotateur
Cote : Latin 2927
Description matérielle : Trois mss. ou fragments de mss. 131 ff.
Auteur du texte : Cicéron (0106-0043 av. J.-C.)
Description matérielle : In-4 °
Édition : Fiorenza : Giorgio Marescotti , 1583
Traducteur : Bernardo Segni (1499?-1558)
Cote : Arabe 2772
Cote : Ms-708
Contenu dans les archives et manuscrits : Recueil
Traité pédagogique, en 8 livres, sur la discussion dialectique, fait partie du recueil connu sous le nom d'"Organon"
Cote : Français 542
Description matérielle : 339 ff. précédés d’une garde de parchemin et suivis de deux gardes de parchemin
Autre : Nicole Oresme (1322?-1382)
Description matérielle : In-8 °
Édition : In Venetia
Description matérielle : In-8° , VII-221 p.
Édition : Augustae Vindelicorum : typis M. Mangeri , 1598
Auteur du texte : Adam Gosławski (1577?-1642?)
Description matérielle : In 4 °, 44 p.
Édition : Francofurdi : apud Andreae Wecheli , 1587
site (exposition, dossier) sur un thème, un auteur, une oeuvre
Les paysages du photographe anglais Michael Kenna restent à l’écart des phénomènes de mode. La présence humaine s’y inscrit d’une manière fantomatique, par les seules traces que la vie et l’activité des hommes impriment sur le monde. Cette œuvre, jouant de contrastes de texture et de matière savants et raffinés, est l'occasion d'aborder la notion de paysage dans l'art et de montrer à travers la peinture et la photographie comment le motif du paysage révèle l'évolution du regard de l’homme sur la nature.
[Voir la ressource]albums, feuilletoirs, visite guidée
Philosophe grec né au IV e siècle av. J.-C., Aristote élabore un système philosophique qui s'appuie sur l'observation des réalités cosmiques et des données de la conscience. Fondatrice de la science et de la logique, son œuvre sera un ferment intellectuel exceptionnel pour les pensées grecque, syriaque, arabe, juive et chrétienne qui l'ont traduit, commenté et transmis jusqu'à nos jours. Dans l'Antiquité grecque tardive, Aristote est déjà tenu pour le maître des études scientifiques et celui de la dialectique et de l'argumentation. Double rôle que le philosophe joue dans le grand centre intellectuel d'Alexandrie. C'est d'ailleurs ainsi qu'il apparaît à ses premiers traducteurs et commentateurs syriaques puis arabes. L'Occident chrétien découvre Aristote au XII e siècle, avec la science gréco-arabe. L'assimilation de ces nouveaux savoirs prendra un siècle et bouleversera l'enseignement.
[Voir la ressource]Aristote, surnommé le Stagirite (384 av. J.-C. - 322 av. J.-C.), est un philosophe grec de l'Antiquité. Avec Platon, dont il fut le disciple à l'Académie, il est l'un des penseurs les plus influents que le monde ait connus, ayant exploré les principaux domaines de connaissance de son temps : biologie, physique, métaphysique, logique, poétique, politique, rhétorique et, de façon ponctuelle, l'économie. Chez Aristote, la philosophie est à la fois la recherche du savoir pour lui-même, de la contemplation et la science des sciences. Les études plus limitées étant de l'ordre de l'épistèmè, c'est-à-dire de la connaissance, de la science entendue comme un ensemble de principes à enseigner. Épistèmè est traduit par les auteurs modernes par science, un domaine qui couvre aussi la technè (art, technique).La science comprend trois sous-parties : la science théorétique, la science pratique et la science productive. La science théorétique, contemplative, constitue la meilleure utilisation que l'homme puisse faire de son temps libre (skholè). Elle est composée de la philosophie première (l'actuelle métaphysique), de la mathématique et de la physique appelée aussi philosophie naturelle. La science pratique tournée vers l'action (praxis) implique un choix réfléchi (prohaîrèsis). C'est le domaine de la politique et de l'éthique. Enfin, la science productive couvre le domaine de la technique et de la production de quelque chose d'extérieur à l'homme. Entrent dans son champ l'agriculture mais aussi la poésie, la rhétorique et, de façon générale, tout ce qui est fait par l'homme. La logique, quant à elle, n'est pas considérée par Aristote comme une science mais comme l'instrument qui permet de faire progresser les sciences. Exposée dans un ouvrage maintenant connu sous le titre d'Organon, elle repose sur deux concepts centraux : le syllogisme, qui marquera fortement la scolastique, et les catégories (qu'est-ce ? - où est-ce ? - quand est-ce ? - combien ? - etc.)La nature (Phusis) tient une place importante dans la philosophie d'Aristote. Selon lui, les matières naturelles possèdent en elles-mêmes un principe de mouvement (en telos echeïn). Par suite, la physique est consacrée à l'étude des mouvements naturels provoqués par les principes propres de la matière. Au-delà, pour sa métaphysique, le dieu des philosophes est le premier moteur, celui qui met en mouvement le monde sans être lui-même mû. De même, selon lui, les corps vivants sont animés par l'âme. Si tous les vivants ont une âme, celle-ci a un plus ou moins grand nombre de fonctions. Les plantes ont seulement une âme animée d'une fonction végétative, celle des animaux possède à la fois une fonction végétative et sensitive, celle des hommes est dotée en plus d'une fonction intellectuelle.La vertu éthique, selon Aristote, est en équilibre entre deux excès. Ainsi, un homme courageux ne doit être ni téméraire, ni couard. Il en découle que l'éthique aristotélicienne est très marquée par les notions de mesure et de phronêsis.(en français prudence ou sagacité).Son éthique, tout comme sa politique et son économie, est tournée vers la recherche du Bien. Aristote, dans ce domaine, a profondément influencé les penseurs des générations suivantes. En lien avec son naturalisme, le Stagirite considère la cité comme une entité naturelle de taille réduite qui ne peut perdurer sans justice et sans amitié (philia).À sa mort, sa pensée est rapidement oubliée car négligée par le Lycée, l'école qu'il a pourtant fondée. Il faut attendre la fin de l'antiquité pour qu'il revienne au premier rang. L'Occident, de la fin de l'Empire romain au XIIe siècle, n'a qu'un accès limité à son œuvre qui, durant cette période, est surtout étudiée dans l'Empire byzantin et le monde musulman. À partir de sa redécouverte, la pensée d'Aristote est dominante en Occident durant les quatre à cinq siècles suivants. Associée au développement des universités, qui débute au XIe siècle, elle marque profondément la scolastique et, par l'intermédiaire de l’œuvre de Thomas d'Aquin, le christianisme. Mais, dès le début du mouvement réformateur, l'aristotélisme et le thomisme sont contestés par Martin Luther, qui leur reproche une orientation trop terrestre tendant à faire croire que les hommes peuvent gagner leur salut par leurs œuvres propres.Au XVIIe siècle, la condamnation de Galilée et la percée de l'astronomie de Newton remettent en cause l'astronomie aristotélicienne qui établit une forte distinction entre un monde sublunaire imparfait et un monde supralunaire éternel et non engendré. Il s'ensuit un profond recul de la pensée aristotélicienne dans tout ce qui touche à la science. Sa logique, l'instrument de la science aristotélicienne, est également critiquée à la même époque par Francis Bacon. Cette critique se poursuit au XXe siècle où Bertrand Russell et John Dewey proposent des logiques alternatives. Malgré tout, son éthique et sa politique restent toujours lues, même si les féministes le trouvent sexiste et si sa vision de l'esclavage heurte la sensibilité contemporaine.Au xxe siècle, sa philosophie connait un regain d'intérêt. Elle est étudiée et commentée par Martin Heidegger, ainsi qu'à sa suite par Leo Strauss et Hannah Arendt, deux philosophes parfois considérés comme des néo-aristotéliciens. Plus de 2 300 ans après sa mort, sa pensée demeure toujours étudiée, commentée et continue d'influencer certains courants de pensée.
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